Arradon

Stationnement

Cliquez sur le lien ci-dessous pour accéder à son emplacement

Le Manoir de Kerat

Situé au nord de la pointe d’Arradon, au lieu-dit Kerat, au sein d’une propriété en bordure du rivage du Golfe du Morbihan, le Manoir de Kerat est une demeure noble dont le rez-de-chaussée remonte probablement au Xème siècle et dont la surélévation menée par le Seigneur Redoret date des années 1390. Vers 1480, grâce au mariage purement stratégique de Perrine Redoret, dame de Kerhat, avec Jean d’Arradon, Seigneur de Keran, les deux Seigneuries sont installées à Keran et le regroupement des terres est immédiatement effectué. Le statut de Kerat va passer de Seigneurie à Manoir. Aujourd’hui, les propriétaires louent le manoir et ses communs à des fins d’événements culturels ou professionnels, ou simplement des vacances.
Il comprend trois bâtiments, les Ecuries, la Longère et le Manoir. Le grand intérêt architectural du Manoir, outre la qualité de sa construction et l’authenticité générale du bâtiment, réside dans le contraste entre une structure d’habitat très traditionnel et conforme à ce qui se faisait à l’époque, avec une façade de 28 mètres de long et ses souches de cheminées rondes d’une part avec par ailleurs une grande modernité, comme les deux escaliers parfaitement symétriques à vis dans œuvre (c.à.d. intégrées à même les murs d’enceinte), les cheminées intérieures totalement incorporées aux murs et les latrines à l’étage (aujourd’hui disparues).

Arradon et ses secrets

Abrité au fond du Golfe du Morbihan, Arradon est situé entre terre et mer. Sur un territoire de 1849 ha, le paysage est riche et varié : bois, campagne, côte maritime avec 15 km de littoral. Trois îles sont également rattachées à la commune : la petite Logoden (6000 m2), la grande Logoden (12000 m2) et Irus (12000 m2.)
Situé à 120 km de Nantes et Rennes, Arradon est limitrophe de Vannes, préfecture du département du Morbihan. Limité au sud par le littoral, à l’est par la vallée boisée de la rivière du Vincin, au nord par la commune de Ploeren et à l’ouest par la ville de Baden, Arradon possède une authentique unité géographique.

Le patrimoine architectural

Particulièrement riche, il comprend des constructions de grande valeur qui sont les témoins d’une époque, d’une civilisation ou d’un événement. Il présente de nombreuses chapelles et des bâtiments remarquables.

Les chapelles

La chapelle Sainte Barbe

Posée sur un socle granitique, la chapelle est située à la sortie du bourg sur la seule route qui autrefois menait de Kerrat et à la Pointe d’Arradon. Cet édifice rectangulaire remonte à la deuxième moitié du XVIe siècle et est dédié à Sainte Barbe, patronne des artilleurs, des pompiers et des mineurs. Les statues à l’intérieur ont fait l’objet d’un programme de restauration mené par les ateliers de Kerguehennec, à la demande de la mairie. L’association des Amis de la Chapelle Sainte Barbe participe à la valorisation du lieu en y organisant des événements.

La chapelle Saint Martin au Moustoir

La chapelle a subi plusieurs restaurations et a toujours été parfaitement entretenue, avec l’aide de l’association de la Chapelle Saint Martin. Elle est entourée de plusieurs stèles de l’âge du fer. Les trois statues à l’intérieur de la chapelle ont fait l’objet d’un programme de restauration.
Tous les ans, à la mi-novembre s’y déroule le pardon de Saint Martin.

La chapelle du bourg

La construction de l’ancienne église Saint Pierre, aujourd’hui chapelle du bourg, remonte au XVe siècle. Jusqu’au XVIIe siècle, les corps des Arradonnais décédés sont ensevelis dans l’église. Cette pratique causant de nombreux désagréments (pavage instable, odeur putride) cesse sur arrêt du pouvoir royal et les enterrements au cimetière deviennent la règle. En 1775, le recteur fait bâtir une sacristie au chevet de l’église. En 1783, le recteur Galliot demande à Vautrin de réaliser un décor représentant le triangle trinitaire au milieu d’angelots, de draperies et de vases fleuris. Cette ancienne église toujours sacralisée est aujourd’hui un lieu culturel qui accueille tout au long de l’année des expositions et des concerts.

Les chapelles domestiques

  • Chapelle du Kerran : construite en 1730 par Jean-Baptiste de Lannion ;
  • Chapelle de Locqueltas ;
  • Chapelle de Roguedas ;
  • Chapelle de Moréac : construite en 1783 par les religieuses de la Retraite de Vannes ;
  • Chapelle de Kervoyer : aujourd’hui Porcé, cette chapelle a été démolie et reconstruite en chapelle funéraire par M. le Marquis de La Revelière au début du XXe ;
  • Chapelle de Laugat ;
  • Chapelle Saint-Joseph de Penboch : bâtie par les soins des Pères Jésuites en 1866-1867 ;
  • La chapelle du Vincin : au XVIe siècle, la chapelle du Vincin relève de l’évêque et est dédiée à Notre-Dame de Victoire, peut-être par allusion à la rivière du Vincin, qu’une étymologie fantaisiste faisait remonter au latin vincens , le vainqueur. Au XVIIIe siècle, ce prieuré est rattaché au Grand Séminaire de Vannes qui en fait sa pension de campagne.

Les bâtiments remarquables

Le château de Kerran

Ce château est le berceau de la famille d’Aradon, importante seigneurie sur le territoire ayant occupé une place honorable à la cour ducale. Le premier membre connu de la famille, Alain, est cité dans le testament du duc Jean 1er Le Roux en 1288. En quelques générations, et grâce à des alliances matrimoniales « profitables », cette famille ajoute à sa seigneurie de Kerdréan (Kerran), celles du Ratz, de Kerrat, du Pelven « et autres lieux » non moins prestigieux du diocèse de Vannes. Cet enrichissement a permis aux Aradon de restaurer et d’agrandir leur château de Kerran et de jouer un rôle de premier plan dans les guerres de la Ligue. Deux frères se sont particulièrement illustrés lors de ces événements : Georges, alors évêque de Vannes, et Jérôme, gouverneur d’Hennebont. C’est à Jérôme d’Aradon que l’on peut attribuer la partie la plus ancienne du château. On peut encore admirer, au détour d’un chemin piétonnier qui longe le mur extérieur du parc, la superbe façade Renaissance du château.

Le manoir de Kerrat

Le manoir de Kerrat se distingue par la qualité de son architecture et les privilèges encore visibles qui lui sont attachés. En face du manoir, en direction de la Pointe se trouvait la métairie du seigneur, ferme dont l’activité essentielle consistait à nourrir la maison noble. D’autres manoirs subsistent encore dans le paysage arradonnais. Ils se situent notamment à Locqueltas, Pondinan, Le Ratz, Langat, Kerbilouet, Roguédas, Moréac et Truhélin.

Le collège Saint-Jean Baptiste

Grâce à l’arrivée du chemin de fer, Arradon devient un lieu très prisé. Jean-Hector Bouruet-Aubertot fait l’acquisition en 1872 d’une magnifique propriété à Kerjaffré. Il devient le mécène permettant la construction d’une école primaire, avec pour maître d’œuvre Louis Quilleré. En 1879, la première pierre du nouvel établissement scolaire est posée dans un champ situé au centre bourg. En 1880, les Frères des Ecoles Chrétiennes prennent possession de l’école et lui adjoignent un pensionnat. En 1966, l’école devient un collège et partage sa mission éducative en 1985 avec l’établissement Gilles Gahinet.

La tour Vincent

La tour à l’allure médiévale témoigne de la mode architecturale des premières villas. Elle porte le nom d’une famille, Vincent, qui au XIXe siècle participe activement à l’essor de l’ostréiculture dans le Golfe du Morbihan.

Casernes des douaniers de Pen er Men

Construite vers 1830, cette caserne regroupe six unités d’habitation. Elle est en usage jusqu’en 1900. Après son acquisition par les propriétaires du château de Kerran, elle sert de logement pour les domestiques du château.

Le patrimoine vernaculaire

Il consiste en un ensemble des constructions ayant eu dans le passé un usage dans la vie de tous les jours. Il a été inventorié à ce jour 7 lavoirs, 9 échaliers, 19 crossettes, 63 puits et fontaines, 2 fours, 4 cadrans solaires, ainsi que des croix, des moulins à eaux.
Comme toutes les paroisses bretonnes, Arradon possède, disséminées dans la campagne, d’humbles croix rustiques plantées au carrefour des routes ou en bordure des champs. On les trouve à Locqueltas, à la Brèche, Bourgerel, Truhélin, Petit Molac, Rosclédan, Laugat, Kervéro, Lann-er-Groëz, au Moustoir où se trouve la Croix de Kerlévarec, rue Saint Martin.

Les moulins à eau

Le moulin à eau du Paluden appartient en 1717 au marquis Jean-Baptiste de Lannion.
L’actuel, rebati par les soins du marquis de Stapleton, époux de Marie-Anne de Lannion, porte la date de 1791. Cette famille seigneuriale habite à l’époque le château de Kerran.

Le moulin de Pont-er-Ster est en 1865 la propriété de Madame Charles Avrouin qui possède également le domaine de La Chênaie.
Arradon n’ayant aucune rivière, ces deux derniers moulins fonctionnent à l’époque à l’eau de mer. Pendant une partie de la marée montante, l’eau s’engouffre dans un étang artificiel. Pour l’y retenir, on ferme les grandes vannes au moment du reflux. Quand la mer s’est suffisamment retirée, l’eau canalisée tombe sur la roue à palettes placée plus bas et les moulins fonctionnent. Ils ne peuvent travailler qu’à marée basse, à marée descendante et à marée montante, ce qui les a fait récemment abandonner.
Comme eux, les moulins à vents n’ont pu résister à la concurrence des minoteries industrielles

Autres

Le dolmen de Kerhenry (inclus dans une propriété privée) est probablement le plus vieux monument de la commune d’Arradon. Il date de l’époque néolithique, qui commence en Bretagne vers 5000 avant J-C.

Les stèles de l’âge de fer apparaissent dès le Ve siècle avant J-C. Elles constituent les premières traces de la présence des Celtes sur la commune. Ces petites sculptures en granit, de forme hémisphérique et parfaitement polies, posent à l’historien des questions d’interprétation.

Fontaine de Cadic

La fontaine se trouve dans le fossé rue de Kerbellec à la hauteur du pont de Cadic. Avant l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et jusqu’à la fin des années 1950, les personnes habitant la maison de Parc Madame vont se ravitailler à cette fontaine chaque jour, pour les besoins de la cuisine.

Les échaliers

  • On distingue deux types d’échaliers :
    Les échaliers d’enclos paroissiaux constitués d’une pierre plate dressée (maen-bonn ) que l’on enjambe pour accéder à l’enclos sacré. Cet échalier protège l’enclos contre les intrusions d’animaux domestiques, notamment les cochons qui déambulaient librement dans les ruelles et parvenaient parfois jusqu’au placître et dans le cimetière entourant l’église.
  • Les échaliers de franchissement : ils sont constitués de traverses de bois ou de pierres plates installées dans un talus permettant de franchir l’échalier et d’interdire le passage des animaux.

Le marcheur va ainsi d’échalier en échalier, de piétonniers en piétonniers et de prairies en champs. Redécouverte à Arradon de 8 échaliers en pierre.

Les crossettes

Les crossettes représentent des figures humaines ou animales sculptées sur la dernière pierre d’angle des maisons paysannes. Pour certains auteurs, ces crossettes d’origine celtique seraient une protection contre les mauvais esprits ou les malédictions d’où leurs noms « crique-vilains » et « chasse-vilains ».
Arradon compte 19 crossettes.

Les cadrans solaires

Les lavoirs

Musicales du Golfe
Mairie - 2 place de l'église
56610 ARRADON

contact@musicalesdugolfe.com

07 83 03 59 03

Suivez-nous

Accèder à la page FacebookAccèder à la page YouTube

Newsletter